Voici 2 enseignements de Jésus sur l'éducation des enfants, et spécifiquement l'éducation donnée actuellement depuis mai 1968 qui ont de quoi nous faire réfléchir
Le premier enseignement est issu de " Confidences de Jésus à Ses prêtres et à Ses fidèles" données par Jésus à Mgr Ottavio Michellini, décédé en 1978
13 décembre 1975
Jésus : "Ecris, mon fils : Dans un précédent message, Je t'ai beaucoup parlé d'une vertu importante. Toutes les vertus sont importantes, de même que tous les membres d'un corps, mais il y a des membres d'importance plus grande, d'autres d'importance moins grande. La vertu dont je veux te parler maintenant est celle de la force intérieure, dont le Chrétien a une extrême nécessité, devant combattre pendant toute sa vie contre les forces du mal. “Militia est vita hominis super terram.” ( "la vie de l'homme sur la terre est un combat" ) C'est une vérité négligée, traitée superficiellement à la manière de tous les autres problèmes ecclésiaux, tandis qu'on devrait en faire un objet particulier d'étude et prendre des mesures adéquates pour la répandre et la protéger de toute embûche de l'ennemi. A mesure que l'enfant prend conscience des difficultés spirituelles qu'il rencontre pour se conserver bon et se maintenir fidèle à Dieu Créateur, Rédempteur et Sanctificateur, il doit être éclairé. On doit l'aider à s'entraîner par la vertu de force, et à se former une vision réaliste de la lutte, comme principal but de sa vie terrestre, pour atteindre la vie éternelle. On doit lui indiquer les armes indispensables à la lutte, on doit lui indiquer le temps et la manière pour l'efficace usage de ces armes. Les hommes enseignent aux soldats d'une façon beaucoup plus méthodique l'usage des armes. Ils font accomplir des exercices et expliquent aux soldats quand, comment et pourquoi on doit recourir à l'usage de ces armes. Il n'y a que dans mon Eglise, qui ne manque pas des structures nécessaires, qu'on n'a pas compris l'importance de ce problème central de la pastorale. Si on fait abstraction de ce dernier, le reste est marginal, est un simple cadre. A quoi servirait à l'homme tout le reste, si ensuite, à la fin, il perdait son âme. Le salut en dépend Toute l'éducation et la formation à donner aux enfants qui, en s'ouvrant à la vie, rencontrent les premières difficultés, doivent être axées sur ces points, dont on a déjà parlé dans les précédents messages : Création et chute de l'homme ; Incarnation, Passion et Mort de Moi, Verbe de Dieu, pour la libération de l'humanité ; ma Rédemption, mon Corps Mystique sorti de mon Cœur ouvert. Pourquoi J'insiste tant sur ces points, qui forment l'épine dorsale du genre humain ? Parce qu'à ces réalités historiques est liée la vie de tous les hommes. Les hommes ne peuvent se soustraire à cette lutte, de l'issue de laquelle dépendent ou le salut ou la damnation éternelle. Aucun homme au monde ne peut présumer de pouvoir affronter un ennemi supérieur par nature et par puissance, sans aide adéquate que J'ai veillé à lui donner, au prix que vous savez.
C'est pour cela que J'ai voulu l'Eglise dans le monde. Son but n'est pas seulement d'engendrer des fils à Dieu, mais de toutes les façons et avec les moyens qu'elle possède, elle doit les faire grandir, les nourrir et les défendre. Etant donné que l'Eglise n'est pas formée seulement de la hiérarchie, mais de tous les baptisés, il se trouve que les parents, les éducateurs et les prêtres ont le grave devoir de s'engager à fond dans cette pastorale, en ce sens qu'elle doit faire comprendre aux hommes qu'il est de leur devoir de combattre Satan qui incarne le mal, à tout moment de leur vie, en employant les armes adéquates et au moment voulu. Cette lutte doit avoir pour le Chrétien la priorité sur toutes les autres choses ; du reste il est clair que les autres choses valent seulement dans la mesure où elles servent à réaliser la finalité de notre vie. On ne doit jamais oublier que Moi J'ai fait du Chrétien un soldat, un combattant. Forts dans la foi, forts dans l'espérance, forts dans l'amour, bien armés et équipés, ils pourront affronter l'ennemi avec la certitude de la victoire, comme David a combattu et vaincu Goliath.
" Fils, dis-Moi si la position des soi-disant parents chrétiens sur la formation et l'éducation de leurs enfants, te semble la bonne.
De leurs fils, il ont fait d'abord des pantins, puis des idoles, enfin des tyrans arrogants.
On ne refuse rien à ses enfants. Depuis la plus tendre enfance, chaque caprice est satisfait, chaque désir est assouvi.
C'est ainsi que croissent jour après jour les exigences, ils peuvent tout dire, ils peuvent tout faire, ils peuvent tout expérimenter, et voici que vous avez déjà dans les écoles élémentaires des enfants drogués.
On ne leur a jamais demandé un renoncement, un sacrifice.
Y a-t-il de quoi s'étonner si le vice maintenant les domine, avant même que ces boutons éclosent à la vie ?
Beaucoup de parents de ces enfants se considèrent comme bons Chrétiens ; ils se confessent de temps en temps, mes prêtres les absolvent avec une bienveillance débonnaire, et les évêques continuent leur sommeil.
Nous sommes arrivés à ce point de pervertissement ; on a perdu de vue le problème principal ; on discute d'une infinité de choses, mais on ne se retrouve pas autour du Pasteur pour étudier une stratégie commune au sujet du plus grand problème de toute la pastorale.
On ne guérit pas les maladies mentales avec un fade médicament ordinaire, on ne guérit pas une tumeur avec une pastille quelconque. Même si une intervention chirurgicale n'est pas agréable, on n'hésite pas à y recourir, quand il y a va de la vie.
Mais que de peurs, que de craintes vaines, quand il s'agit du bien suprême de l'âme ! On hésite, on craint, et on renvoie la solution juste aux calendes grecques.
La faiblesse et les incertitudes des évêques et des prêtres sont une des causes principales des nombreux maux dont souffre l'Eglise aujourd'hui.
Des interventions, pondérées sans doute, mais rapides, prises au moment voulu, auraient évité tant de malheurs.
Quel incalculable dommage pour les âmes ! Prie, mon fils, prie et offre-Moi tes petites souffrances pour adoucir l'infinie tristesse de mon Cœur miséricordieux.
Je te bénis : ne te préoccupe pas de ce qu'il adviendra de toi. Mon amour te suffit ; il te suffit de savoir que tu es dans mon Cœur "